Steel shark

Pas un souffle,
Seul un bruit de remous.
Surgit soudain un requin:
Souple, silencieux et dangereux,
Il passe en sinuant sans brusquerie,
Lame froide et sobre,
Puis il disparaît dans l'ombre,
Ondoyant sans bruit,
Maître absolu des océans.

Et il s'envola,
Puissant et ondoyant,
Rugissant dans un torrent
De flammes.

Ses plumes laissaient passer des rais de lumière,
Et semblaient caresser l'air.
Les ailes ouvertes, l'ange lui faisait face,
Un sourire doux sur les lèvres.
Il se sentit plus calme que jamais,
Et tandis que l'ange l'étreignait pour l'emmener,
Il regarda son corps et sourit,
Heureux.

Entends mes pensées voleter jusqu'à toi
Dans un léger froissement de plumes;
Je te les offre comme un collier de perles d'eau
Fraîchement posées sur ton cou.
Telle la rosée sur le lys délicat,
J'effleure ta peau par l'éclat d'un sourire.
Et tandis que tu fermeras les yeux,
Mes mots te berceront doucement.

Goutte grise aux reflets d'or,
C'est le soleil qui pose sur toi
Une couronne faite de perles.
Et dans le bruit de la lumière,
Des mots se mêlent à la Seine.

J'ai vu la nuit,
J'ai vu la pluie,
Et le sourire de mes amis.
J'ai pleuré de joie,
Et ri d'émoi,
vois le bonheur;
Autour de toi.

La nuit a vu le bonheur rire d'émoi,
Et la pluie a vu la joie de mes amis,
Vois et souris;
A mon tour de pleurer sur toi.

Rain, falling on the ground,
Smiles, falling from your eyes,
Laughs, coming from your heart,
Words, flying from your soul,
Kisses, given by your hand,
Love, bursting from your mouth.

J'entends rouler au loin,
Comme la mer qui murmure,
L'écho de l'abandon,
Comme un cristal sonnant tristement.
Chant qui me porte doucement;
Chant de mélancolie.

Dors, princesse d'Orient,
Fais tinter les perles qui peuplent tes rêves.
Sens le rayon chaud
D'un sourire,
D'une pensée,
Je pense à toi.

Cliquetant et indolent,
Marcheur paisible et condamné,
Les mains liées par l'acier.
Le sourire que je t'adresse,
Tout comme le geste de ma main,
Souviens-t'en;
C'est le dernier de l'Enchaîné.

Il me semble avoir lu, il y a bien longtemps, qu'il fallait apparemment créer un nouveau topic pour commenter les oeuvres littéraires... Mais comme je ne sais pas vraiment, je donne mon avis ici, désolée si c'est pas bien.

Alors, en général, j'aime beaucoup ces petits poèmes, agréables à lire. Keep going !
Mon préféré : "De plumes et de pensées", magnifique. Je ne suis pas très bonne critique, mais les images sont vraiment...scintillantes !
J'aime beaucoup aussi "Angel hug" et "pavé humide". Ils laissent rêveurs.

J'entends s'élever dans l'air sec du soir,
Le chant plein de gaieté de l'alouette bavarde,
Ses phrasés me distraient et me transportent vers toi.
Las! Déjà tu pars sur ces côtes lointaines,
Aux échos de sable et parfums de Turquie,
Déjà tu t'envoles, alouette fébrile,
Ne me laissant que ton nom à graver dans le sol.
Ô toi, passereau déjà loin t'élevant,
Quand je demande au vent d'Orient de me parler de toi,
Il rit comme l'alouette insouciante et s'abstient de clémence,
Et je dessine des roses aux reflets Ottomans.

Assise sur un grand lit de soie écarlate,
Une jambe est tendue et l'autre repliée,
La lumière se jouant sur ta peau un peu mate,
Tes cheveux sont noués; sculpture toute dorée,

On croirait une nymphe aux cheveux cuivrés,
Façonnés de lumière et fondus par les dieux.
Sur ta cuisse brunie par la lumière d'été
La lumière qui filtre met tes courbes au mieux.

Sur ton épaule nue se reflète le jour,
Qui semble caresser la douceur de ta peau,
Evoquant les rayons d'un soleil de velour.

Et Phoebus apposant dans le creux de ton dos,
La chaleur d'une main d'un naturel divin,
Souligne doucement la beauté qui t'étreint.

Silhouette discrète en un jour enneigé,
Au manteau ondulant froid dans le flot de flocons,
Tes pommettes rougies par le souffle glacé,
Il ne reste d'humain rien d'autre qu'un ballon.

Sous tes pas engelés la neige se craquelle,
Répondant au grand vent qui te hurle dessus,
Tes pieds hésitants sur les plaques de gel,
Et les êtres glacés ne sont plus dans la rue.

Voici qu'un coup de vent agresse tes doigts fins,
Les flocons rendus fous se pressent dans tes yeux.
Tu combats la tempête enneigée du matin:

Apparaît devant toi la lueur d'un beau feu,
Tu te mets à courir réjouie par l'idée,
De pouvoir te coucher près ton bien-aimé.

Dans la campagne dorée,
Le soleil autour,
Je vois la couleur de tes cheveux,
Et je demande au vent de te saluer en mon nom
Dans un murmure tiède.

Je navigue sur la lumière,
Mais mon corps est attiré;
Devant moi,
C'est le somptueux maelström
De ta beauté.
Phare élégant et souple,
Ton corps félin m'envoûte.
Je bascule, tombe dans ce bain,
Puis tes lèvres deviennent ma bouée.
Lèvres qui m'amènent à une belle
Panthère aux yeux de feu;
Je te face.

Silhouette harmonieuse, aux cheveux de satin,
Ton allure m'accapare et m'envoûte subtilement,
Comme la vue du soleil dans tes yeux de velours,
Ou le son de ta voix murmurant un poème.

Tel une onde claire coulant dans les montagne,
Ton pas effleure la roche, et caresse les herbes,
Roulant comme la goutte qui se pose sur la feuille,
Avant de s'envoler par un doux vent d'été.

Comme le vent le ferait lorsqu'il coiffe tes cheveux,
La neige te suit, murmurant des éloges,
Quelque soit la saison chacune veux être belle,
Craignant sinon de ne pas t'égaler.

Ta présence embellit la montagne silencieuse,
Comme une oréade charmante arpentant un vallon.
Dans ton sillage auguste les feuilles bruissent,
Comme un cœur de fées chantant ta volupté.

Mais déjà loin de moi tes formes s'éloignent,
Sans toutefois que j'oublie ta sensuelle beauté,
Alors je prends la plume qui volait près de toi,
Pour écrire quelques mots qui me viennent de toi.

Voici mon étoile
Drapée de sable chaud
Revenant d'Orient.
De ses lèvres charnues
Qui embaument la rose,
Elle me chante un sourire
Aux reflets chatoyants.

Statue de sel
Pour statue d'or
Œil blanc nacré
Pour un cœur fragile.
Broyant d'un poing vengeur
Qui te blesse sans regretter;
Statue de sel
Pour statue d'or.